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RESUME
En Guinée, la surface cultivée en riz couvre environ 450 000 ha donnant une production annuelle voisine de 650 000 T. La riziculture pluviale de coteaux reste largement prédominante par rapport aux rizicultures de bas-fonds, de plaine ou de mangrove. Les principales zones de culture sont la Guinée Maritime et la Guinée Forestière où le riz représente plus de 60% des surfaces emblavées.
La quasi-totalité du riz local consommé et commercialisé est étuvé. L'étuvage est réalisé traditionnellement par les femmes dont beaucoup jouent le rôle de commerçantes. Bien que la transformation du riz reste, pour l'essentiel, réalisée manuellement au pilon et au mortier, le décorticage mécanique se développe notamment dans les villes ou les gros bourgs ruraux. Il reste encore insuffisant car il ne couvre actuellement que 20 % à 30 % des besoins.
La transformation artisanale est presque exclusivement réalisée au moyen de décortiqueurs de type "Engelberg", entraînés pour la plupart par des moteurs diesels. Les petits ateliers de transformation assurent essentiellement un travail à façon pour les commerçantes.
Pour mieux valoriser le riz local, il apparaît indispensable de résoudre les nombreux problèmes qui se posent après la récolte en modernisant les techniques de décorticage et en améliorant les pratiques d'étuvage.
En matière de décorticage mécanique, on doit favoriser l'acquisition de matériels vendus par des Sociétés commerciales locales, seules capables d'assurer la maintenance et un réel service après vente. On choisira, ainsi, les décortiqueurs de grosse capacité de la Société SOAGRIMA pour équiper les installations "urbaines" et les petits décortiqueurs de la Société CCIEC pour les installations rurales. Des simulations montrent que la rentabilité économique des installations urbaines est importante puisqu'elle permettrait de dégager, dès la première année, un bénéfice proche de l'investissement. La rentabilité économique des unités dites "rurales" apparaît moins bonne mais reste bien réelle.
Pour l'étuvage, on cherchera à généraliser les pratiques locales qui conduisent à l'obtention d'un riz étuvé de bonne qualité et à initier des recherches pour perfectionner les ustensiles d'étuvage et améliorer les foyers à bois ou à sous-produits (balles).
MOTS CLES: GUINEE, RIZ, TRANSFORMATION, ETUVAGE, DECORTIQUEURS
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