Du point de vue purement économique, légrenage du maïs devrait seffectuer dans la zone maïsincole ou à proximité de celle-ci, soit au cours de la récolte (au moyen par exemple dune récolteuse-égreneuse), soit dans une unité de production proche. En effet, il existe une telle différence de poids et de volume entre les épis de maïs non égrenés et le maïs en grains que légrenage du maïs loin du point de récolte accroît considérablement les coûts de transport. Il arrive néanmoins, dans bien des cas, que le maïs soit égrené en dehors de la région de culture. Ainsi, un grand moulin, situé dans un centre urbain, préférera utiliser ses propres machines dégrenage pour obtenir des grains de qualité uniforme (teneur en eau appropriée, absence de moisissures, dagents contaminants, de matériaux pierreux, etc.) et disposer en tout temps de stocks suffisants.
Selon les circonstances, et indépendamment des considérations qui précèdent, le maïs peut être égrené:
- dans les ménages, manuellement;
- dans les moulins à façon;
- dans les petits moulins industriels;
- dans les grandes installations à cylindres;
- sur le terrain, en cours de récolte.
Puisque le dossier porte essentiellement sur les méthodes adaptées aux petites unités de mouture, ce chapitre fera une large place aux techniques dégrenage qui conviennent particulièrement aux moulins à façon et aux petits moulins industriels. Il contient aussi, cependant, quelques informations sur les outils dégrenage utilisés dans les ménages, afin dencourager les artisans locaux à promouvoir leur emploi par les ménages ruraux.
Les méthodes dégrenage du maïs font appel aux matériels suivants:
- outils à égrener, de divers modèles et à débit variable;- égrenoirs à main rotatifs;
- égreneuses à bras montées sur bâti;
- petites égreneuses à moteur ou grandes égreneuses à bras dotées de dispositifs de nettoyage et de calibrage; et
- égreneuses à moteur de grande capacité dotées de dispositifs dalimentation, de nettoyage, de séparation et densachage.
Certaines égreneuses utilisées avec les grands appareils à cylindres comportent un ensemble de dépanouillage; ce sont les récolteuses-dépanouilleuses. Les machines dégrenage dont il est question ci-dessus ont une capacité de production horaire allant de 15 kg à plus de 4 tonnes (grandes égreneuses).
Incidences de la teneur en eau
Il est extrêmement difficile dégrener des épis de maïs lorsque leur teneur en eau dépasse 25 pour cent; entre 17 et 25 pour cent, légrenage se fait mal. A ces teneurs élevées, en effet, les grains subissent dimportantes dégradations mécaniques, légrenage est moins efficace et la consommation dénergie plus élevée. En général, légrenage est le plus efficace lorsque les grains ont été convenablement séchés (teneur en eau inférieure à 13 - 14 pour cent). Signalons à ce propos que les machines combinées (récolteuses-égreneuses) qui égrènent les épis sur place après les avoir cueillis et avant quils ne soient suffisamment secs peuvent endommager jusquà 20 pour cent des grains (Waelti et Buckle, 1967).
Dommages provoqués par légrenage
Le maïs, même sil a été convenablement séché, peut subir malgré tout des dégradations en cours dégrenage (une partie des grains peut être éraflée ou brisée). Ces dégradations sont sans grande importance lorsque le maïs est traité peu de temps après avoir été égrené (pour être moulu ou cuit, par exemple). Si le maïs en grains, par contre, doit être stocké pendant un certain temps, il pourra sinfester de parasites secondaires ou être envahi par des champignons qui se progageront sous la surface blessée des grains. Ces altérations pourront se produire même si le grain est suffisamment sec et stocké dans de bonnes conditions.
Létendue des dommages subis lors de légrenage dépend de la technique adoptée, de lhabileté de lopérateur et de la qualité du maïs. En général, les méthodes manuelles - à lexception du raclage et du battage - et les petites égreneuses à moteur endommagent moins le grain que les égreneuses plus puissantes. Il faut relever que de nombreux exploitants nutilisent pas leurs petites égreneuses de manière rationnelle et endommagent ainsi une part non négligeable de leur production. La raison de cet état de choses est la suivante: plusieurs modèles dégrenoirs rotatifs à manivelle sont dotés dun ressort réglable qui permet daccroître la pression exercée sur les épis pour faciliter légrenage. La plupart des exploitants ne veulent pas perdre le maïs non égrené, mais comme ils ne veulent pas non plus faire leffort de le récupérer à la main, il règlent le ressort de manière à assurer un égrenage intégral. La forte pression ainsi exercée sur les grains endommage gravement leur surface et entraîne des pertes importantes en cas de stockage ultérieur prolongé.
Facteurs déterminant le choix de la méthode dégrenage
Selon léchelle de la production, la quantité requise de maïs-grain peut être obtenue avec une ou plusieurs égreneuses. La technique dégrenage la plus indiquée est celle qui réduit au minimum le coût unitaire de la production par kg ou par tonne pour un taux de pertes donné, une qualité de maïs égrenée déterminée (absence de sable, de matériaux pierreux et de parasites morts, par exemple) et une certaine qualité de la matière première (teneur en eau, taille et qualité des épis, souplesse relative de lalbumen des graines, etc.).
Lorsquon compare deux méthodes dégrenage, il faut tenir compte de toutes les opérations annexes. Certaines machines assurent la totalité de ces opérations, dautres une partie seulement; dautres enfin neffectuent que légrenage. Il faut donc tenir compte, dans toute étude comparative, des coûts entraînés par les opérations annexes suivantes:
- dépanouillage;
- nettoyage;
- criblage;
- ensachage ou emballage, le cas échéant.
Pour une qualité donnée de maïs, le coût de légrenage doit donc prendre en considération:
- le coût du dépanouillage;
- les coûts du nettoyage et du criblage;
- le coût de lensachage;
- les pertes provoquées par la présence de grains abîmés si le maïs égrené doit être stocké (le prix de vente du maïs-grain en mauvais état est inférieur à celui du maïs sain).
Le chapitre 6 fournit des indications pour lévaluation de ces coûts et le choix de la méthode la plus appropriée.
Ce choix tiendra compte des variables ci-après:
i) volume total de maïs à traiter;
ii) durée effective de la campagne dégrenage et de la journée de travail;
iii) capacité effective de production des matériels à disposition;
iv) productivité (main-doeuvre et matériel);
v) coût des intrants: salaires, installations, matériel, taux dintérêt, énergie, etc.
Les variables i) et ii) déterminent le volume journalier minimal de maïs à traiter. Plus la campagne dégrenage est longue et plus la capacité de stockage est élevée, plus ce volume sera faible.
Les variables iii) et iv) déterminent le nombre dégreneuses de tel ou tel type nécessaire pour assurer la production journalière minimale, compte tenu du fait que certaines machines ne permettent pas deffectuer les opérations annexes. Enfin, une fois connus le matériel nécessaire et les besoins correspondants en main-doeuvre, en infrastructure et en énergie, les variables v) détermineront le coût unitaire de production pour chaque méthode dégrenage.
Il convient de relever que le débit du matériel dégrenage peut être affecté par:
- la qualification de la main-doeuvre et lorganisation des opérations dans leur ensemble;
- la teneur en eau du maïs cueilli;
- la taille et la qualité des épis;
- la nécessité de procéder ou non à un dépanouillage préalable;
- le rythme de lapprovisionnement en épis.
La capacité effective sera souvent inférieure à la capacité calculée, la différence étant généralement plus grande pour les égreneuses de grande capacité que pour les petites, ce qui sexplique notamment par le fait que lentretien et la réparation des premières sont plus compliqués et plus longs que ceux des secondes, des machines manuelles en particulier.
Il existe plusieurs types de matériel dégrenage, suivant les échelles et les conditions de production (utilisation par les ménages, par de petits exploitants agricoles (en copropriété), location à la journée par des cultivateurs indépendants, moulins à façon, moulins industriels, etc.). Les cultivateurs utilisent souvent de petits égrenoirs rotatifs à manivelle; il sagit dun équipement simple, efficace, peu coûteux et relativement durable, construit dans de nombreux pays en développement ou industrialisés. A priori, nimporte quel pays en développement devrait pouvoir fabriquer ce type de machine. On trouve divers modèles, composés dun petit nombre de pièces de fonte. Un disque armé de dents arrache les grains des épis pressés contre lui par une plaque mobile à ressort de pression. Les égrenoirs ont des capacités de production variables, mais leur débit atteint le double au moins de celui des meilleurs outils tenus à la main, soit 100 kg de grain à lheure environ.
Les égreneuses montées sur bâti sont plus volumineuses; elles ont un débit supérieur et sont dun emploi plus commode, mais leur prix est plus élevé. Elles sont souvent équipées de dispositifs de nettoyage et de séparation. Le calibre relativement important des grains de maïs favorise lutilisation de ventilateurs, pour souffler les poussières et les particules légères, et de cribles simples à mouvement alternatif, pour éliminer le sable, les rafles et les grains brisés ou trop petits. Selon le type dégreneuse sur bâti et le nombre dopérateurs, le débit peut être quatre fois supérieur à celui des petits égrenoirs rotatifs, et cela grâce à lutilisation de paliers antifriction et dun mécanisme dentraînement permettant datteindre une vitesse de fonctionnement élevée et régulière. Le principe de légrenage est analogue à celui appliqué dans les machines plus petites. Lune des principales différences tient au fait que lalimentation est assurée non par une plaque de pression, mais par un tambour à rotation lente. La conception de la taille des égreneuses de grande capacité permettent lutilisation de petits moteurs, électriques ou à essence, notamment. Ces machines conviennent aux petits moulins industriels.
Les grandes installations dégrenage entièrement mécanisées, dun débit horaire de plusieurs tonnes, sont entraînées dordinaire par des moteurs diesels ou électriques. Un grand nombre de constructeurs offrent différents modèles commercialisés par des concessionnaires de matériel agricole. Bien quil nexiste pas de modèle standard, la plupart des égreneuses fonctionnent à peu près selon le même principe. On a le choix entre un grand nombre de modèles. Les égreneuses installées en usine sont fixes et possèdent un dispositif de manutention et dalimentation approprié. On trouve également des installations mobiles montées sur roues ou sur tracteur. Leur débit élevé requiert lutilisation dun élévateur pour lalimentation en épis et dun dispositif densachage. La plupart des égreneuses comportent un tambour armé de doigts, monté sur un axe horizontal, qui tourne à 700 - 1 000 tours par minute. Ce tambour est entouré dune tôle perforée dont les trous ont à peu près la taille des grains et qui retient les épis. Une chicane ralentit lamenée des épis et maintient une pression optimale pour légrenage. Un ventilateur puissant expulse les rafles et les gros débris; un second ventilateur, plus petit, est souvent placé à la sortie des grains pour souffler les poussières et les fines particules. Ces égreneuses permettent datteindre un débit horaire moyen de lordre de 900 kg par kW installé.
Le dépanouillage des épis peut seffectuer à laide dune table spéciale montée à lintérieur de légreneuse. Lopération est habituellement réalisée par des paires de rouleaux tournant lun contre lautre en sens inverse et munis daspérités qui arrachent les spathes et les soles. Il faut compter, dans ce cas, avec une certaine baisse du rendement dégrenage. On fera bien de consulter les constructeurs sur la possibilité de combiner les deux opérations.
La durée de service des divers éléments de ces machines peut être considérable, aucune pièce ne subissant dusure ou de frottement. Les stocks de pièces détachées (roulements, éléments de tambour et vis) seront donc peu importants. Il est toutefois impossible de chiffrer la durée de service moyenne, car les constructeurs utilisent différents matériaux. Le fonctionnement de ces machines ne nécessite pas de main-doeuvre qualifiée, puisquil suffit en général de charger manuellement les épis et de retirer le grain et les rafles; leur débit dépend dans une large mesure de leffectif des travailleurs qui leur sont affectés (spécialement dans le cas des petites unités à chargement manuel).
Un certain nombre doutils ont été mis au point pour améliorer le rendement, combattre la monotonie du travail et éviter autant que possible les lésions aux doigts. Ils permettent dégrener de 8 à 15 kg de maïs par heure. La figure 12 montre plusieurs outils de construction récente. Le tableau 7 renseigne à leur sujet (sources, matériaux constitutifs, degré de qualification exigé par leur fabrication, coût de fabrication, débit horaire). Tous ces outils peuvent être fabriqués localement avec des matériaux importés ou disponibles sur place.
Ces égrenoirs conviennent tout particulièrement à la production à petite échelle. Ils permettent datteindre un débit satisfaisant et sont dordinaire très robustes. Leur fonctionnement est relativement simple, encore que le grain puisse être endommagé si lappareil est mal réglé. La rotation de la manivelle force les épis contre un disque armé de crocs qui détache les grains. Les modèles existants permettent de séparer les rafles du grain, pour autant quon ait fixé lappareil et aménagé un dispositif pour recueillir les grains. Les modèles des divers fabricants diffèrent par leur finition extérieure, le matériau dont ils sont faits et son épaisseur ainsi que leur degré de précision, ce qui explique que leur débit horaire puisse aller de 14 à 100 kg. Il est préférable de fabriquer ces égrenoirs en métal; toutefois, de bons artisans locaux pourront réaliser des appareils similaires en bois.
Les pays industrialisés produisent une vaste gamme dégrenoirs à main rotatifs. Certains de ces appareils peuvent être adaptés à la taille des épis et être montés sur les bâtis de modèles divers. Les figures 13 à 18 en donnent une brève description. Le lecteur pourra obtenir des informations complémentaires en sadressant aux constructeurs cités à lannexe II.
Ces égreneuses sont relativement performantes. Leur prix est sensiblement plus élevé que celui des égrenoirs à main rotatifs, mais elles ont une capacité de production très supérieure et sont plus maniables. Le procédé de récupération du grain est le même, avec quelques modifications cependant permettant datteindre un débit supérieur (adjonction dun volant, de rouleaux damenage des épis, etc.). Ces machines comportent toutes un crible de nettoyage du grain ou un tarare à ventilateur; les rafles et le grain sont séparés de manière efficace. Le débit horaire varie de 40 kg (avec un seul travailleur) à 300 kg (avec un petit moteur et deux opérateurs). Les modèles diffèrent dun constructeur à lautre.
Ces machines conviennent plus particulièrement aux petits moulins industriels. Les figures 19 à 21 présentent deux types dégreneuses montées sur bâti.
Nous avons déjà eu loccasion de parler dans ce chapitre des égreneuses à moteur de grande capacité. Nous nen traiterons pas en détail, ces machines nétant généralement pas adaptées à légrenage à petite échelle. Les figures 22 à 25 en présentent certains modèles, fabriqués dans des pays en développement ou des pays industrialisés.
Figure 12. Outils à égrener
Tableau 7
Caractéristiques de quelques
outils à égrener
Modèle |
Source |
Description |
Matériau constitutif |
Qualification exigée du constructeur |
Coût (fabrication locale) |
Débit horaire (kg) |
Decker |
Decker Manufacturing Co. |
voir fig. 12 |
| | |
15 |
Morogoro |
Prof. A.S. Ramo, |
voir fig. 12 |
Bois de sciage |
Relativement élevée |
Elevé |
13 |
Ceneema |
Bloc-notes du monde |
voir fig. 12 |
Métal soudé |
Relativement élevée |
Moyen |
10 |
TPI |
Rural technology guide, |
voir fig. 12 |
Bois ouvré |
Peu élevée |
Peu élevé |
10 |
Tube de CPV |
Dr. D.J. Hilton, |
voir fig. 12 |
Tube de chlorure de polyvinyle collé |
Peu élevée |
Peu élevé |
8 |
SATA |
Swiss Association for |
analogue à lappareil Decker |
Tôle pliée |
Relativement élevée |
Moyen |
15 |
Poids: 7 kg
Débit horaire: 30-100 kg
Fabriqué par:
Rajan Universal Exports Pvt Ltd
(Inde)Source: ITDG (1985)
Corps et plateau de fonte. Manivelle en acier à poignée de bois. Plateau mobile avec ressort de pression auto-réglable suivant la grosseur des épis.Poids: 6 kg
Plaque de fixation percée de 4 trous
Débit horaire: jusquà 500 épis
Fabriqué par:
Renson Landrecies S.a.r.l.
(France)
Ce petit appareil peut être fixé à une caisse en bois. Les épis sont introduits dans un entonnoir et égrenés au contact dun disque rotatif.Fabriqué par:
Dandekar Brothers (Inde)Source: ITDG (1985)
Le plateau est pressé par un ressort réglable contre un disque armé de crocs qui sépare le grain des rafles.Débit horaire: 30-35 kg
Poids: 7 kg
Fabriqué par:
Allied Trading Company (Inde)Source: ITDG (1985)
Ce petit égrenoir à main peut être fixé sur le bord du récipient destiné à recevoir le grain, les rafles étant rejetées à lextérieur. La pression peut être adaptée à la grosseur des épis.Fabriqué par:
Brown and Clapperton Ltd.,
(Malawi)Source: Commonwealth Secretariat
(1981)
Lappareil peut être fixé à une caisse en bois en serrant les écrous à oreilles de ses deux brides. Les épis dépanouillés sont introduits dans lentonnoir de la machine et égrenés au contact dun disque de 20 cm de diamètre. Le maïs-grain tombe dans la caisse, tandis que les rafles sont retenues et finalement rejetées par la machine. La pression du ressort peut être adaptée à la grosseur des épis.Débit horaire maximal: 120 kg
Poids: 7 kgConstruit par:
R. Hunt and Co. Ltd.
(Royaume-Uni)Source: ITDG (1985)
Les épis dépanouillés sont introduits à la main dans les deux orifices dune trémie et égrenés par passage entre deux meules métalliques. La machine nest pas équipée dune grille, mais un tarare à ventilateur rejette les débris légers. Cette égreneuse est actionnée par un pédalier (figure) mais peut aussi être entraînée par un moteur à essence ou un petit moteur électrique de 0,4 kW environ. Son débit horaire peut atteindre 800 kg.Construit par:
Alvan Blanch Development Co. Ltd
(Royaume-Uni)Source: ITDG (1985)
Cette égreneuse, montée sur bâti, existe en deux modèles: le petit, manuel, dun débit horaire de 80-100 kg, est actionné par une manivelle; le grand, qui peut être entraîné par manivelle ou par moteur, a des débits horaires maximaux de 150-200 kg (modèle à bras) et de 300 kg (modèle à moteur), respectivement.Construit par:
SISMAR
(Sénégal)Source: ITDG (1985)
Poids: 70 kg
Débits horaires:
à bras: 100 - 120 kg
à moteur: 200 - 300 kgPuissance requise: 0,75 kW
Construit par:
Cossul & Co. Pvt. Ltd.
(Inde)Source: ITDG (1985)
Débit horaire: 1 500 kgLa machine sépare les poussières et les glumes du grain.
Puissance requise: 3,8 kW
Construit par:
Dandekar Brothers
(Inde)Source: ITDG (1985)
La machine est équipée dun tarare à ventilateurDébit horaire: 1 500 - 1 800 kg
Puissance requise: 3,8 kW
Construit par:
Allied Trading Company
(Inde)Source: ITDG (1985)
Poids total: 200 kgDébit horaire: 1500 - 2500 kg
Puissance requise: 3,8 kW (diesel ou électrique)
Construit par:
Union Forgings
(Inde)Source: ITDG (1985)
Puissance requise: 4 kW (moteur électrique)
7,2 kW (moteur diesel ou à essence;
prise de force)
Vitesse des batteurs: 800 t/mn
Débit horaire: 1 500-2 000 kg (maïs)
Poids: 200-450 kg (selon équipement)
Autres céréales: mil, sorgho, niébé, soja,
riz et blé (adaptation du diamètre des trous)Construit par: Ets J. Bourgoin (France)
Légreneuse Bamba 7 polycéréales à battes amovibles et contre-égreneurs interchangeables comprend un ensemble de 4 toiles épointeuses, une goulotte dalimentation des épis, un ventilateur de nettoyage, un système vibrant déjection des déchets avec récupération des grains, une vis latérale dévacuation des grains propres et un aspirateur de poussières épurant lair autour du poste de travail. Le grain peut soit être recueilli dans des sacs posés à terre (grâce à une vis courte et 2 bouches densachage), soit être déversé directement dans une remorque (grâce à une vis longue).
Il existe, outre un modèle fixe sur bâti, un modèle monté sur essieu escamotable avec barre dattelage permettant la traction par véhicule ou animaux. Cette machine peut aussi être portée sur tracteur grâce à un attelage 3 points universel. Elle peut être couplée à la prise de force dun tracteur.