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5. Résumé

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La présente étude s'est attachée à recenser la présence de protozoaires au sein des populations de P. truncatus, infestées naturellement au logo (Afrique occidentale). Apres avoir été indentifiées les espèces de protozoaires ont été examinées dans le but d'établir leur pathogénicité vis-à-vis du ravageur du maïs P. truncatus, ainsi qu'envers d'autres ravageurs des stocks et de l'organisme utile T. nigrescens. Les essais en conteneur ont été complétés par deux essais en greniers à maïs, menés dans des conditions proches de le réalité et destines à étudier les possibilités d'utilisation des protozoaires dans les structures de stockage togolaises traditionnelles.

1. Une espèce Mattesia et une espèce Nosema ont été Découvertes sur des coléoptères de P. truncatus originaires de trois zones de distribution du ravageur situées dans le sud du Togo et dans sa partie centrale. C est la première fois que la microsporidie Etait détectée au Togo, alors qu'il s'agit très probablement dans le cas de Mattesia sp. d'une espèce déjà connue.
2. Dans un but d'identification, l'espèce Nosema découverte a été soumise à une comparaison avec d'autres protozoaires de la même espèce du point de vue de la morphologie des spores, de l'histologie et du cycle évolutif. L'évolution de espèce Nosema en question concordait bien avec le cycle de N. oryzaephili. Etant donne que les spores de cette microsporidie découverte du Togo présentaient en outre de fortes similitudes avec un isolat de spores trouve sur P. truncatus, en Tanzanie, il n'est pas exclu qu'il puisse s'agir de spores de la même espèce.
3. Une spécificité de l'hôte envers P. truncatus peut être exclue chez les deux protozoaires, puisque l'on a réussi à infecter avec les deux agents pathogènes six autres espèces de ravageurs des stocks par Nosema sp. et cinq par Mattesia sp. Le prédateur T. nigrescens, quant à lui, n'a été attaque ni par l'espèce Mattesia ni par l'espèce Nosema.
4. Les larves de P. truncatus ont montre envers les deux types de protozoaires une prédisposition supérieure à celle des adultes. Les stades L1 et L2 infestés par Nosema ou par Mattesia sont morts ou ont vu leur évolution paralysée Les L3 ne présentaient aucune réaction de ce genre. Les imagos de l'anobie se sont avérés difficiles à infecter du moyen des spores de protozoaires.
5. A la suite d'une infection par Mattesia sp., on a noté chez les femelles du Grand Capucin du Maïs une diminution de la fécondité due à l'abrègement de la longévité des mâles et femelles placés ensemble dans le cadre de l'essai en couples.
6. Sous l'influence des spores de protozoaires appliquées, l'évolution en conteneur des populations de P. truncatus infestées naturellement a été plus défavorable que celle des populations non traitées. On a pu mettre en évidence les effets mortels des agents pathogènes sur les populations traitées aux spores.
7. Chez les populations saines du ravageur des stocks, on a constaté à la suite d'un traitement aux spores un ralentissement de la reproduction par rapport aux individus non traites Au vu des taux d'infestation élevés qui ont été obtenus, de 60 à 80 %, le recul de la croissance des populations a été attribué à l'action des protozoaires.
8. stockées dans 1e corps d'insectes morts à une température ambiante avoisinant les 28 ºC, les spores de Nosema et de Mattesia étaient conservables jusqu'à 19 mois sans qu'il y ait une diminution de leur contagiosité. Les spores de Mattesia n'ont de toute évidence pas survécu à une conservation de la poudre aux spores à l'état congelé, alors que les spores de Nosema étaient encore. du moins jusqu'à un certain point, conservables à de telles températures.
9. Au cours des deux essais de stockage menés dans des conditions proches de la réalité et faisant intervenir la préparation aux spores de protozoaires, 1e ravageur a pu se développer uniquement dans les greniers à maïs non traités et dans ceux traités à la préparation aux spores de protozoaires. A la suite du traitement à la matière active "deltaméthrine", en revanche, tous les P. truncatus ont été tués. Dû aux taux d'infestation très faibles relevés chez les coléoptères dans des conditions d'essai proches de la réalité, on n'a pas enregistre de la part des protozoaires d'effets probants sur l'évolution du ravageur.

Dans le cadre des essais en conteneur, les deux espèces de protozoaires ont eu des effets pathogènes sur le ravageur. S'agissant de la mise en oeuvre concrète des agents pathogènes, la présente étude a permis de dégager un certain nombre de possibilités de conservation des spores. Les résultats d'infection limites obtenus à la suite des essais en grenier incitent toutefois a rechercher une optimisation des méthodes pratiques d'application.


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